Table des matières du Blog
Préambule
Le contexte "géo-politico-philatélique"
La période retenue, 2000-2015, fait suite à l'euphorie de la "paix éternelle", du temps du
"zéro mort" après la chute du mur. La guerre fait aujourd'hui partie du
quotidien. Les menaces multiformes concernent nos sociétés et les armées
reviennent au cœur des réflexions de nos concitoyens. Le 4 juin 2015, le
Ministre Le Drian en charge de la Défense, a le courage de dire devant la
représentation nationale:
" ......
tous les voyants sont au rouge, les crises récentes concourent toutes à une
dégradation notable de la situation internationale et à l’augmentation durable
des risques et des menaces qui pèsent sur l’Europe et la France. Les attaques
terroristes de janvier 2015 à Paris ont ainsi montré que la France, comme les
autres États européens, est directement exposée à la menace terroriste, qui a
pris une ampleur et des formes sans précédent. Cette menace se joue des
frontières. L’imbrication est croissante entre la sécurité de la population sur
le territoire national et la défense de notre pays à l’extérieur de ses
frontières....
Au même
moment, la crise ukrainienne a reposé, de façon inédite depuis de nombreuses
années, la question de la sécurité internationale et de la stabilité des
frontières sur le continent européen lui-même. Elle ravive le spectre de
conflits interétatiques en Europe. C’est pourquoi, les forces françaises
doivent maintenir à un haut niveau leurs capacités à faire face à la résurgence
de « menaces de la force », quelles qu’en soient les formes, y compris en
Europe même.
J’observe
que ces transformations ne concernent pas seulement la France, mais touchent aussi
l’Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. Douze États de l’Union européenne ont
engagé une révision et une augmentation de leur budget de défense. Il me semble
bien que nous sommes à un tournant dans nos politiques de sécurité et la France
demeure au premier
rang dans ces domaines en Europe."
Nombreux sont en effet les États souverains à n'avoir connu que la guerre au cours de la période concernée par ce livre. Les quinze premières années de ce vingt-et-unième siècle ne sont surtout pour eux que des années de feu. Les armées nationales, ou ce qui en tient lieu, d’Irak, d’Afghanistan, d’Israël, Palestine, Yémen, Liban et Pakistan, sont sous pression constante. Ainsi au Pakistan, qui tangente, faut-il le rappeler, l’Iran, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde et la mer d’Arabie, les forces interarmées de cet État sunnite dotées d’armes nucléaires, ont-t-elles été conduites à faire face en quinze ans à près d'une centaine d'attaques terroristes d’envergure, sans compter les combats menés dans le Nord-Ouest depuis 2004. 625 attaques ont été dénombrées sur l'ensemble du pays pour l'année 2015 ( cf le Figaro du 21 janvier 2016)
Les attaques terroristes de l’année 2008 ont
conduit les armées de vingt et un pays à être sur pied de guerre. La cruelle
guerre civile sur le sol algérien s'était ainsi soldée pour l'année 2008, et
cette année seulement, par huit attaques majeures et près de deux cents morts.
Peu d’États finalement ont été épargnés. Le terrorisme aveugle ou au contraire
ciblé, sévit un peu partout.
Seize membres et partenaires du groupe de
l’OTAN auront été les cibles des mouvements terroristes durant cette période. (1) La France, à cet égard est aux premières
loges.
L’Europe a cru un temps que la guerre
n’était plus concevable sur ses terres. Secouée par la menace islamiste d'un
autre âge, elle prend aussi conscience
que la Russie entend retrouver sa grandeur. La Géorgie s’agite. En août
2008 la Russie s’y était engagée, comme elle s’engagera par la suite en Crimée
et plus "discrètement" au Donbass en Ukraine. Ce siècle avait à peine
un an lorsque les Albanais s’insurgeaient en Macédoine.
La guerre proprement dite concerne
également dix-huit des États de l’Union africaine.(2)
La guerre civile sévit entre factions rivales au sein de dix d’entre eux, dont
les antagonismes sont d’ordre religieux et plus souvent tribal. Les rebelles en
arme, islamistes, touaregs membres du 23 mars manifestent leur colère, au Kivu, au Maghreb, au Mali et Niger, au Nord
du Nigéria. Les peuples se révoltent en Egypte, à Tunis et en côte d’Ivoire, il
y a peu encore; les deux Soudan
s’étripent. Les forces armées locales se battent au Kivu, elles agissent de
concert avec les forces kenyanes sur le sol somalien contre les miliciens
islamistes d’al Shabaab. Les soldats djiboutiens ont affronté en 2008 leurs
voisins d’Asmara. Sous l’égide de l’ONU, la France chasse Kadhafi, s’interpose
à Bangui et intervient en mer contre la piraterie sous mandat de l’OTAN et des
Européens, avant de s’engager avec les troupes tchadiennes dans le Nord du Mali
et peut-être demain de nouveau en Lybie.
Le 21° siècle voit aussi se poursuivre le
conflit endémique opposant Israël aux forces palestiniennes. L’Intifada
reprend; Tsahal, durant un an s'est battu dans Gaza et réplique aux attaques
venues de Palestine de façon récurrente. La guerre d’Afghanistan perdure au fil
des ans. Celle d’Irak se prolonge sous
les coups de butoir de « l’État islamique ». L’insurrection houthiste
se transforme au Yémen en un conflit sanglant auquel participe l’Arabie
Saoudite. La guerre faite en Syrie est d’autant plus cruelle qu’elle combine
guerre civile et guerre contre les forces de l’État islamique, avec
l'intervention des puissances nucléaires que sont les USA, la Russie et la
France. Les armes parlent enfin au Liban, en
Thaïlande, au Cambodge, à Bahreïn, à Sabah et les « drones tueurs »
des aviateurs US surveillent toujours le ciel du Nord pakistanais. Le vieil
antagonisme entre chiites et sunnites inquiète les chancelleries.
L'épée décidément demeure « l’axe du
monde" selon les propres termes de
l’homme du 18 juin . (3)
Remarquons également que le tournant cité par Monsieur Le Drian intervient dans le monde à l'heure du numérique et de la cyberguerre, alors que les messages s'échangent au quotidien par le biais de multiples supports tout aussi vulnérables qu'ils sont instantanés.
L'usage
de la lettre et de l'enveloppe timbrée serait-il dès lors en mesure, en certaines circonstances et malgré sa
lenteur, à mieux sécuriser les échanges fréquents entre les chancelleries ou plus banalement entre les citoyens?
Le timbre objet postal aurait-il donc encore de beaux jours devant lui? Serait-il de nature à pouvoir contribuer à la sécurité des messages échangés, tout en véhiculant, si tel le veut l'État, une image ciblée sur les forces armées, les questions de défense et de sécurité, consolidant ainsi l'esprit de résilience, ou est-ce une utopie?
Les
cent quatre vingt treize États membres de l’ONU (aux quels s'ajoutent aussi
quelques ultra-marins aux statuts spécifiques), organisent de longue date leur
défense collective en regroupant leurs forces et en définissant des objectifs
communs en matière de défense, (autant que faire se peut).(4)
Mais
il se trouve aussi qu'ils coopèrent tous, (sauf rares exceptions) au sein de
l'UPU (Union postale Universelle) et que nombre d'entre eux respectent les
directives du W.N.S (World Numering System)( (5) (6) et (7)
Certaines
postes locales (8) n'ont pas voulu
rejoindre le W.N.S, par crainte notamment de se priver des fonds générés par la
vente de timbres, de feuillets et de blocs au dessin accrocheur. On pourra
s’étonner que l’Allemagne, la Jordanie, les Philippines et même les Pays-Bas
n’ont pas cru opportun de rejoindre un système qu'ils jugent inopérant!
Les opinions publiques ignorent aujourd'hui, faut-il le rappeler, que la philatélie est un média choisi par de nombreux États ( et non des moindres !) pour aller au-delà du "temps de l'internet, du message oublié à peine est-il lu, aussi paradoxal que cela puisse paraître! Ainsi les USA, la Russie et le Royaume-Uni estiment aujourd'hui que la faciale d'un timbre peut encore contribuer à faire de la fierté, du drapeau, des Armées des thèmes à retenir, même si pour l'opinion, les « mails » propulsent la lettre, son enveloppe et ses timbres au rang d’antiquité.
A bien y
regarder, on constate que les postes s'adaptent en permanence aux attentes
nouvelles et que près de 20 millions (d'autres sources disent 60) d'amateurs
dans le monde (9) se passionnent
toujours pour les séries de timbres diffusées par milliers. La thématique
"Défense", au sens large du terme, est notamment prisée. Les plus
grands négociants du monde philatélique ont d'ailleurs une rubrique
"militaire" sur leur site. Les catalogues de timbres, les sites sur
le Net (10) permettent
d'apprécier l'ampleur du phénomène, même si les plus sérieux ne prêtent pas attention
à certaines émissions pour le moins
fantaisistes (11) traitant de
la défense.
Les Etats
gardent d'ailleurs la main sur les programmes annuels des émissions diffusées
par les postes. Les messages transmis
sur ces supports gommés résultent en effet de choix très réfléchis dans la
plupart des cas. Les
administrations postales ne font rien en effet
sans l’aval du ministre chargé d’entériner ou bien de rejeter les
projets concoctés deux ans au par avant. ( ce rôle est assumé en France par le
Ministre de l'Économie).
Le choix d'une faciale, surtout si cette dernière concerne la Défense, est ainsi bel et bien le fruit d’une volonté politique affichée, et ce dont cette faciale ne veut pas faire état, témoigne tout autant d'une approche politique que ce qu’elle a choisi de dire et d'illustrer. En France, le graphisme d'un timbre est soumis à l’aval d’@laPoste, et à une commission prévue à cet effet, après un processus que clôt la signature du Ministre responsable des services postaux. L’émission d’une faciale résulte donc bien, faut-il le répéter, d’une décision hautement politique. Phase finale d’une étude excluant l’imprévu, elle exprime dès lors une sensibilité et pour ce qui concerne les sujets militaires, soit une volonté politique affirmée, soit encore à l'inverse une frilosité.
Les politiques suivies par chacun des États
s’expriment tout autant par le nombre de faciales émises sur le marché que par
les grands sujets abordées par celles-ci.
Ainsi au Canada: Il
faut que le sujet exerce un attrait auprès de vastes segments de la population
et encourage les gens à acheter et à
collectionner des timbres; le sujet doit porter principalement sur le pays et
avoir une notable importance nationale, en évoquant les traditions, les
réalisations ou le patrimoine historique ou naturel du peuple canadien; en
illustrant la vie sociale, culturelle, politique ou économique du Canada; en
commémorant la naissance, l'œuvre ou un événement marquant de la vie de
personnes - généralement après leur décès - afin de souligner leur contribution
exceptionnelle au Canada.(ref Canada Post)
et aux Etats-Unis où la majorité des
timbres sont proposés par le public:
les sujets doivent être
intéressant et/ou éducatif, ils doivent avoir une signification ou un intérêt
national, les sujets sur les États-Unis ou qui lui sont liés, sont préférés avant tout autre.
Une personnalité ne peut pas être représentée avant le dixième anniversaire
de sa mort, et seulement pour l'anniversaire de leur naissance, les événements
historiques et les anniversaires de création des États fédérés sont considérés
comme des sujets possibles seulement pour leurs anniversaires multiples de 50
ans.
Plusieurs types de sujets sont inéligibles pour figurer sur les
timbre-poste des États-Unis : les fraternités et les organisations politiques sectaires, les divisions
administratives plus petites que l'État fédéré (comprendre les comtés et les
villes), les entreprises et les productions commerciales. Exceptionnellement, ces
sujets peuvent être utilisés s'ils illustrent une tendance culturelle
importante.
Les universités et autres établissements de l'enseignement supérieurs
peuvent être représentés sur les cartes postales pré-timbrées seulement pour le
200e anniversaire de leur fondation. Les hôpitaux et les
bibliothèques, les institutions religieuses et les personnalités dont la
célébrité est avant tout liée à la religion, les sujets qui ont déjà été
illustrés au cours des cinquante dernières années, sauf les symboles nationaux
et les fêtes nationales, ne seront pas choisis.
Parler de la défense, promouvoir les armées
par le biais des faciales des timbres diffusés n'est donc pas suranné. Certains
Etats le savent et ne s'en privent pas.
J'invite donc
le lecteur à me suivre pas à pas en ayant à l'esprit que si les timbres émis
par la poste française cultivent avec talent le "devoir de mémoire",
la "mémoire combattante", qui sont autant de thèmes de plus en plus
fréquents, ils occultent le fait que dans l'actualité, il y a des soldats, des
souffrances endurées au nom d’une Patrie, des chefs, et des héros, des forces
interarmées, des symboles guerriers et des institutions. Certaines grandes
nations se servent en outre des timbres pour vanter les mérites de l'industrie
de guerre, que celle-ci s'exerce en coopération ou au plan national.
Ce livre tentera donc d'apporter des
réponses aux interrogations que se posent le lecteur:
Que
révèle aujourd'hui le nombre des timbres émis sur cette thématique ? Quelle
place occupe-t-elle à l'échelon mondial? (approche numérique)
Les
timbres, les feuillets et les blocs
suivent-ils l'actualité des forces armées? (approche thématique)
Les
sujets abordés sont-ils révélateurs des options de Défense et de Sécurité des
instances régionales axées principalement ou accessoirement sur la Sécurité.(
approche géopolitique)
Cette démarche permettra de mieux comprendre les choix, d'apprécier la façon dont seront abordés les conflits régionaux, quelle place réservent les timbres aux grandes institutions du monde de la défense, quelle place joue l'industrie de défense sur les timbres, quels chefs militaires ayant joué un rôle hors du commun au feu, font aujourd'hui l'objet d'une faciale de timbre, comment sont évoquées les forces aériennes, navales et terrestres engagées au combat?
Telles sont, parmi tant d'autres, les
questions que se posent le soldat "à la loupe" et ceux pour qui le
timbre permet à des artistes de montrer
leurs talents mis au service d'une cause.....qui en vaut bien une autre !.
Cliquez sur les timbres pour les agrandir
Inventaire des principaux sujets des faciales "Défense et Forces armées": Armée de Terre - Batailles - Bâtiments et Institutions - Chefs militaires - Commémoration des guerres et des conflits - Désarmement - Forces aériennes - Forces Navales - Fortifications - Industrie d'armement - Insurrection - Médailles militaires et ordres nationaux - Monuments et Mémorials - Organisations de sécurité et de défense collective - Saints protecteurs - Service de Santé - Service national - Soldats et "soldates" - Terrorisme - Vétérans - Victimes -
Cliquez sur le lien pour voir ces timbres en couleur
https://drive.google.com/drive/folders/0B7cWpdIGdVX-U3FKdlltejF2cEE?usp=sharing
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Lire la suite : Chapitre 1/1 sur Sept 20
(1) Allemagne
(2004-2011), Belgique (2011-2014), Bosnie-Herzégovine (P) (2008), Bulgarie
(2012), Canada (2012-1014), Croatie (2008), Danemark (2015), Espagne
(2004-2006-2009), Etats-Unis (2001-2008-2013), Finlande (P) (2002), France (2007-2012-2015),
Grande-Bretagne (2005), Italie (2011-2012), Norvège (2011), Pays-Bas (2009),
Turquie (2003-2004 -2008-2010-2013). Ref
Liste non exhaustive d’attentats meurtriers Wikipedia.
(2) Algérie, Centrafrique,
Côte d’Ivoire, Darfour, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Kivu, Libye, Mali,
Maroc, Niger, Nigéria, Somali, Soudan,
Tchad, Tunisie. Référence Wikipedia : Conflits et guerre à partir de 2000.
(3) Général Charles de
Gaulle « Vers l’armée de métier ».
(4) L’OTAN-OSCE : (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord
et l’Organisation de la Sécurité Collective en Europe), l’ensemble CEI-OTSC-OCS :
(Communauté des Etats Indépendants, Organisation du Traité de Sécurité
Collective, Organisation de Coopération de Shanghai), l’UA : (Union
Africaine), le groupe LA-OCI-CCG : (Ligue Arabe, Organisation de la
Conférence Islamique, Conseil de Coopération du Golfe), la CELAC :
(Communauté des Etats Latino-Américains et Caraïbes), l’ASEAN : ( Association des Nations de l’Asie du
Sud-Est),
(5) Union Postale Universelle dont
le siège est à Berne, World Numbering System, également à Berne,
de l’Association mondiale pour le développement de la philatélie
"L'UPU constitue le principal forum de
coopération entre les acteurs du secteur postal, permettant d'assurer un
véritable réseau universel de produits et de services à la pointe du progrès. L'organisation
joue un rôle de conseil, de médiation et de liaison et fournit, s'il y a lieu,
l'assistance technique. Elle fixe les règles des échanges de courrier international
et formule des recommandations pour stimuler la croissance des volumes de la
poste aux lettres, et pour améliorer la qualité des services offerts ".(6)
"
Mis au point par l'UPU et
l'Association mondiale pour le développement de la philatélie, le système de
numérotation de l'Association Mondiale
pour le Développement de la Philatélie (W.N.S) est
entré en vigueur le 1er janvier 2002. L'objectif fixé est de constituer une base de données de
l'ensemble des timbre-poste légaux émis
par les pays-membres
et territoires de l'UPU à partir de cette date. Le système W.N.S sert donc de
référence au contrôle des émissions de timbres. La
publication des timbre-poste
officiels protège ainsi les intérêts du secteur philatélique. Seuls les timbre-poste
enregistrés par le Bureau international de l'UPU et dont l'authenticité est
reconnue se voient attribuer un numéro unique W.N.S. et sont
répertoriés sur le site Web W.N.S, en anglais et en français. Le site
Web constitue donc un outil de référence et de contrôle, en cas d'omission,
contre les émissions illicites des
timbre-poste et les étiquettes
imitant les timbres. Le système W.N.S est l'un des outils conçus par l'UPU pour
aider les postes et le secteur philatélique à lutter contre ces falsifications."(7)
(6) Cf
www.upu.int/fr/lupu/lupu.html
(7) Cf
www.wnsstamps.post/fr/about
(8) Bhoutan,
Brunei, Centrafrique, Taïwan, Cuba, el Salvador, Gambie, Ghana, Grenade, Guinée
Bissau, Guinée équatoriale, Guyane, Honduras, St Kitts et Nevis, St Vincent
Grenadines, Sao-Tomé, Trinité Tobago, Venezuela. On lira avec intérêt sur ce
sujet quelques pages publiées sur le Web :
http://www.pwmo.org/Illegals/what-good-wns-fr.htm
(9) chiffre avancé par
l'UPU. Le second l'est par le quotidien "le Mauricien" du 21 novembre
2013
(10) L’Allemand
Michel, le Britannique Stanley-Gibbon, l’Américain Scott, l’Espagnol Domfil, le
Français Yvert et Tellier l’Italien
Bolaffi, pour n'évoquer que ceux-là.
(11) Il en va ainsi de la Corée du Nord, et de
postes africaines en quête de devises
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