lundi 19 septembre 2016

                                      

Table  des matières du Blog

  


Préambule

Le contexte "géo-politico-philatélique"
           
            La période retenue, 2000-2015,  fait suite à l'euphorie  de la "paix éternelle", du temps du "zéro mort" après la chute du mur. La guerre fait aujourd'hui partie du quotidien. Les menaces multiformes concernent nos sociétés et les armées reviennent au cœur des réflexions de nos concitoyens. Le 4 juin 2015, le Ministre Le Drian en charge de la Défense, a le courage de dire devant la représentation nationale:
             " ...... tous les voyants sont au rouge, les crises récentes concourent toutes à une dégradation notable de la situation internationale et à l’augmentation durable des risques et des menaces qui pèsent sur l’Europe et la France. Les attaques terroristes de janvier 2015 à Paris ont ainsi montré que la France, comme les autres États européens, est directement exposée à la menace terroriste, qui a pris une ampleur et des formes sans précédent. Cette menace se joue des frontières. L’imbrication est croissante entre la sécurité de la population sur le territoire national et la défense de notre pays à l’extérieur de ses frontières....
Au même moment, la crise ukrainienne a reposé, de façon inédite depuis de nombreuses années, la question de la sécurité internationale et de la stabilité des frontières sur le continent européen lui-même. Elle ravive le spectre de conflits interétatiques en Europe. C’est pourquoi, les forces françaises doivent maintenir à un haut niveau leurs capacités à faire face à la résurgence de « menaces de la force », quelles qu’en soient les formes, y compris en Europe même.
J’observe que ces transformations ne concernent pas seulement la France, mais touchent aussi l’Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. Douze États de l’Union européenne ont engagé une révision et une augmentation de leur budget de défense. Il me semble bien que nous sommes à un tournant dans nos politiques de sécurité et la France demeure au premier rang dans ces domaines en Europe."

Nombreux sont en effet les États souverains à n'avoir connu que la guerre au cours de la période concernée par ce livre. Les quinze premières années de ce vingt-et-unième siècle ne sont surtout pour eux que des années de feu. Les armées nationales, ou ce qui en tient lieu, d’Irak, d’Afghanistan, d’Israël, Palestine, Yémen, Liban et Pakistan, sont sous pression constante. Ainsi au Pakistan, qui tangente, faut-il le rappeler, l’Iran, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde et la mer d’Arabie, les forces interarmées de cet État sunnite dotées d’armes nucléaires, ont-t-elles été conduites à faire face en quinze ans à près d'une centaine d'attaques terroristes d’envergure, sans compter les combats menés dans le Nord-Ouest depuis 2004. 625 attaques ont été dénombrées sur l'ensemble du pays pour l'année 2015 ( cf le Figaro du 21 janvier 2016)
 Les attaques terroristes de l’année 2008 ont conduit les armées de vingt et un pays à être sur pied de guerre. La cruelle guerre civile sur le sol algérien s'était ainsi soldée pour l'année 2008, et cette année seulement, par huit attaques majeures et près de deux cents morts. Peu d’États finalement ont été épargnés. Le terrorisme aveugle ou au contraire ciblé, sévit un peu partout.
Seize membres et partenaires du groupe de l’OTAN auront été les cibles des mouvements terroristes durant cette période. (1)     La France, à cet égard est aux premières loges.
L’Europe a cru un temps que la guerre n’était plus concevable sur ses terres. Secouée par la menace islamiste d'un autre âge, elle prend aussi conscience  que la Russie entend retrouver sa grandeur. La Géorgie s’agite. En août 2008 la Russie s’y était engagée, comme elle s’engagera par la suite en Crimée et plus "discrètement" au Donbass en Ukraine. Ce siècle avait à peine un an lorsque les Albanais s’insurgeaient en Macédoine.
La guerre proprement dite concerne également dix-huit des États de l’Union africaine.(2) La guerre civile sévit entre factions rivales au sein de dix d’entre eux, dont les antagonismes sont d’ordre religieux et plus souvent tribal. Les rebelles en arme, islamistes, touaregs membres du 23 mars manifestent leur colère,  au Kivu, au Maghreb, au Mali et Niger, au Nord du Nigéria. Les peuples se révoltent en Egypte, à Tunis et en côte d’Ivoire, il y a peu encore;  les deux Soudan s’étripent. Les forces armées locales se battent au Kivu, elles agissent de concert avec les forces kenyanes sur le sol somalien contre les miliciens islamistes d’al Shabaab. Les soldats djiboutiens ont affronté en 2008 leurs voisins d’Asmara. Sous l’égide de l’ONU, la France chasse Kadhafi, s’interpose à Bangui et intervient en mer contre la piraterie sous mandat de l’OTAN et des Européens, avant de s’engager avec les troupes tchadiennes dans le Nord du Mali et peut-être demain de nouveau en Lybie.
Le 21° siècle voit aussi se poursuivre le conflit endémique opposant Israël aux forces palestiniennes. L’Intifada reprend; Tsahal, durant un an s'est battu dans Gaza et réplique aux attaques venues de Palestine de façon récurrente. La guerre d’Afghanistan perdure au fil des ans. Celle d’Irak  se prolonge sous les coups de butoir de « l’État islamique ». L’insurrection houthiste se transforme au Yémen en un conflit sanglant auquel participe l’Arabie Saoudite. La guerre faite en Syrie est d’autant plus cruelle qu’elle combine guerre civile et guerre contre les forces de l’État islamique, avec l'intervention des puissances nucléaires que sont les USA, la Russie et la France.  Les armes parlent enfin au Liban, en Thaïlande, au Cambodge, à Bahreïn, à Sabah et les « drones tueurs » des aviateurs US surveillent toujours le ciel du Nord pakistanais. Le vieil antagonisme entre chiites et sunnites inquiète les chancelleries.
L'épée décidément demeure « l’axe du monde"  selon les propres termes de  l’homme du 18 juin . (3)

              Remarquons également que le  tournant cité par Monsieur Le Drian intervient dans le monde à l'heure du numérique et de la cyberguerre, alors que les messages s'échangent au quotidien par le biais de multiples supports tout aussi vulnérables qu'ils sont instantanés.
L'usage de la lettre et de l'enveloppe timbrée serait-il dès lors en mesure,  en certaines circonstances et malgré sa lenteur, à mieux sécuriser les échanges fréquents entre les chancelleries  ou plus banalement entre les citoyens? 
   
           Le timbre objet postal aurait-il donc encore de beaux jours devant lui? Serait-il de nature à pouvoir contribuer à la sécurité des messages échangés, tout en véhiculant, si tel le veut l'État,  une image ciblée sur les forces armées, les questions de défense et de sécurité, consolidant ainsi l'esprit de résilience, ou est-ce une utopie?
Les cent quatre vingt treize États membres de l’ONU (aux quels s'ajoutent aussi quelques ultra-marins aux statuts spécifiques), organisent de longue date leur défense collective en regroupant leurs forces et en définissant des objectifs communs en matière de défense, (autant que faire se peut).(4) 
Mais il se trouve aussi qu'ils coopèrent tous, (sauf rares exceptions) au sein de l'UPU (Union postale Universelle) et que nombre d'entre eux respectent les directives du W.N.S (World Numering System)( (5) (6) et (7)        
Certaines postes locales (8) n'ont pas voulu rejoindre le W.N.S, par crainte notamment de se priver des fonds générés par la vente de timbres, de feuillets et de blocs au dessin accrocheur. On pourra s’étonner que l’Allemagne, la Jordanie, les Philippines et même les Pays-Bas n’ont pas cru opportun de rejoindre un système qu'ils jugent inopérant!

Les opinions publiques ignorent aujourd'hui, faut-il le rappeler, que la philatélie est un média choisi par de nombreux États ( et non des moindres !) pour aller au-delà du "temps de l'internet, du message oublié à peine est-il lu, aussi paradoxal que cela puisse paraître!  Ainsi les USA, la Russie et le Royaume-Uni estiment aujourd'hui que la faciale d'un timbre peut encore contribuer à faire de la fierté, du drapeau, des Armées des thèmes à retenir, même si pour l'opinion, les « mails » propulsent la lettre, son enveloppe et ses timbres au rang d’antiquité.         
A bien y regarder, on constate que les postes s'adaptent en permanence aux attentes nouvelles et que près de 20 millions (d'autres sources disent 60) d'amateurs dans le monde (9) se passionnent toujours pour les séries de timbres diffusées par milliers. La thématique "Défense", au sens large du terme, est notamment prisée. Les plus grands négociants du monde philatélique ont d'ailleurs une rubrique "militaire" sur leur site. Les catalogues de timbres, les sites sur le Net (10) permettent d'apprécier l'ampleur du phénomène, même si les plus sérieux ne prêtent pas attention à certaines émissions  pour le moins fantaisistes (11) traitant de la défense.
Les Etats gardent d'ailleurs la main sur les programmes annuels des émissions diffusées par les postes. Les  messages transmis sur ces supports gommés résultent en effet de choix très réfléchis dans la plupart des cas. Les administrations postales ne font rien en effet  sans l’aval du ministre chargé d’entériner ou bien de rejeter les projets concoctés deux ans au par avant. ( ce rôle est assumé en France par le Ministre de l'Économie).

Le choix d'une faciale, surtout si cette dernière concerne la Défense, est ainsi bel et bien le fruit d’une volonté politique affichée, et ce dont cette faciale ne veut pas faire état, témoigne tout autant d'une approche politique que ce qu’elle a choisi de dire et d'illustrer. En France, le graphisme d'un timbre est soumis à  l’aval d’@laPoste, et à une commission prévue à cet effet, après un processus que clôt la signature du Ministre responsable des services postaux. L’émission d’une faciale résulte donc bien, faut-il le répéter, d’une décision hautement politique. Phase finale d’une étude excluant l’imprévu, elle exprime dès lors une sensibilité et pour ce qui concerne les sujets militaires, soit une volonté politique affirmée, soit encore à l'inverse une frilosité.
Les politiques suivies par chacun des États s’expriment tout autant par le nombre de faciales émises sur le marché que par les grands sujets abordées par celles-ci.
Ainsi  au Canada: Il faut que le sujet exerce un attrait auprès de vastes segments de la population et encourage les gens  à acheter et à collectionner des timbres; le sujet doit porter principalement sur le pays et avoir une notable importance nationale, en évoquant les traditions, les réalisations ou le patrimoine historique ou naturel du peuple canadien; en illustrant la vie sociale, culturelle, politique ou économique du Canada; en commémorant la naissance, l'œuvre ou un événement marquant de la vie de personnes - généralement après leur décès - afin de souligner leur contribution exceptionnelle au Canada.(ref Canada Post)
et aux Etats-Unis où la majorité des timbres sont proposés par le public:
              les sujets doivent être intéressant et/ou éducatif, ils doivent avoir une signification ou un intérêt national, les sujets sur les États-Unis ou qui lui sont liés,  sont préférés avant tout autre.
Une personnalité ne peut pas être représentée avant le dixième anniversaire de sa mort, et seulement pour l'anniversaire de leur naissance, les événements historiques et les anniversaires de création des États fédérés sont considérés comme des sujets possibles seulement pour leurs anniversaires multiples de 50 ans.
Plusieurs types de sujets sont inéligibles pour figurer sur les timbre-poste des États-Unis : les fraternités et les organisations politiques sectaires, les divisions administratives plus petites que l'État fédéré (comprendre les comtés et les villes), les entreprises et les productions commerciales. Exceptionnellement, ces sujets peuvent être utilisés s'ils illustrent une tendance culturelle importante.
Les universités et autres établissements de l'enseignement supérieurs peuvent être représentés sur les cartes postales pré-timbrées seulement pour le 200e anniversaire de leur fondation. Les hôpitaux et les bibliothèques, les institutions religieuses et les personnalités dont la célébrité est avant tout liée à la religion, les sujets qui ont déjà été illustrés au cours des cinquante dernières années, sauf les symboles nationaux et les fêtes nationales, ne seront pas choisis.

 Parler de la défense, promouvoir les armées par le biais des faciales des timbres diffusés n'est donc pas suranné. Certains Etats le savent et ne s'en privent pas.  
J'invite donc le lecteur à me suivre pas à pas en ayant à l'esprit que si les timbres émis par la poste française cultivent avec talent le "devoir de mémoire", la "mémoire combattante", qui sont autant de thèmes de plus en plus fréquents, ils occultent le fait que dans l'actualité, il y a des soldats, des souffrances endurées au nom d’une Patrie, des chefs, et des héros, des forces interarmées, des symboles guerriers et des institutions. Certaines grandes nations se servent en outre des timbres pour vanter les mérites de l'industrie de guerre, que celle-ci s'exerce en coopération ou au plan national.

Ce livre tentera donc d'apporter des réponses aux interrogations que se posent le lecteur:

            Que révèle aujourd'hui le nombre des timbres émis sur cette thématique ? Quelle place occupe-t-elle à l'échelon mondial? (approche numérique)
            Les timbres, les feuillets  et les blocs suivent-ils l'actualité des forces armées? (approche thématique)
            Les sujets abordés sont-ils révélateurs des options de Défense et de Sécurité des instances régionales axées principalement ou accessoirement sur la Sécurité.( approche géopolitique)

Cette démarche permettra de mieux comprendre les choix, d'apprécier la façon dont seront abordés les conflits régionaux, quelle place réservent les timbres aux grandes institutions du monde de la défense, quelle place joue l'industrie de défense sur les timbres, quels chefs militaires ayant joué un rôle hors du commun au feu,  font aujourd'hui l'objet d'une faciale de timbre, comment sont évoquées les forces aériennes, navales et terrestres engagées au combat?
           
            Telles sont, parmi tant d'autres, les questions que se posent le soldat "à la loupe" et ceux pour qui le timbre permet à des artistes  de montrer leurs talents mis au service d'une cause.....qui en vaut bien une autre !.

Cliquez sur les timbres pour les agrandir


Inventaire des principaux sujets des faciales "Défense et Forces armées": Armée de Terre - Batailles - Bâtiments et Institutions - Chefs militaires -  Commémoration des guerres et des conflits - Désarmement - Forces aériennes - Forces Navales - Fortifications - Industrie d'armement - Insurrection - Médailles militaires et ordres nationaux - Monuments et Mémorials - Organisations de sécurité et de défense collective - Saints protecteurs - Service de Santé - Service national - Soldats et "soldates" - Terrorisme - Vétérans - Victimes - 



    

   


  

Cliquez sur le lien pour voir ces timbres en couleur

https://drive.google.com/drive/folders/0B7cWpdIGdVX-U3FKdlltejF2cEE?usp=sharing





Lire la suite :  Chapitre 1/1 sur Sept 20

 Notes

(1) Allemagne (2004-2011), Belgique (2011-2014), Bosnie-Herzégovine (P) (2008), Bulgarie (2012), Canada (2012-1014), Croatie (2008), Danemark (2015), Espagne (2004-2006-2009), Etats-Unis (2001-2008-2013), Finlande (P) (2002), France (2007-2012-2015), Grande-Bretagne (2005), Italie (2011-2012), Norvège (2011), Pays-Bas (2009), Turquie (2003-2004 -2008-2010-2013). Ref  Liste non exhaustive d’attentats meurtriers Wikipedia.
(2) Algérie, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Darfour, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Kivu, Libye, Mali, Maroc,  Niger, Nigéria, Somali, Soudan, Tchad, Tunisie. Référence Wikipedia : Conflits et guerre à partir de 2000.
(3) Général Charles de Gaulle « Vers l’armée de métier ».
(4) L’OTAN-OSCE :  (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et l’Organisation de la Sécurité Collective en Europe), l’ensemble CEI-OTSC-OCS : (Communauté des Etats Indépendants, Organisation du Traité de Sécurité Collective, Organisation de Coopération de Shanghai), l’UA : (Union Africaine), le groupe LA-OCI-CCG : (Ligue Arabe, Organisation de la Conférence Islamique, Conseil de Coopération du Golfe), la CELAC : (Communauté des Etats Latino-Américains et Caraïbes),  l’ASEAN : (  Association des Nations de l’Asie du Sud-Est),
(5) Union Postale Universelle dont le siège est à Berne, World Numbering System,  également à Berne, de l’Association mondiale pour le développement de la philatélie
"L'UPU constitue le principal forum de coopération entre les acteurs du secteur postal, permettant d'assurer un véritable réseau universel de produits et de services à la pointe du progrès. L'organisation joue un rôle de conseil, de médiation et de liaison et fournit, s'il y a lieu, l'assistance technique. Elle fixe les règles des échanges de courrier international et formule des recommandations pour stimuler la croissance des volumes de la poste aux lettres, et pour améliorer la qualité des services offerts ".(6)
" Mis au point par l'UPU et l'Association mondiale pour le développement de la philatélie, le système de numérotation de l'Association Mondiale pour le Développement de la Philatélie (W.N.S) est entré en vigueur le 1er janvier 2002. L'objectif fixé est de constituer une base de données de l'ensemble des timbre-poste légaux émis par les pays-membres et territoires de l'UPU à partir de cette date. Le système W.N.S sert donc de référence au contrôle des émissions de timbres. La publication des timbre-poste officiels protège ainsi les intérêts du secteur philatélique. Seuls les timbre-poste enregistrés par le Bureau international de l'UPU et dont l'authenticité est reconnue se voient attribuer un numéro unique W.N.S. et sont répertoriés sur le site Web W.N.S, en anglais et en français. Le site Web constitue donc un outil de référence et de contrôle, en cas d'omission, contre les émissions illicites des timbre-poste et les étiquettes imitant les timbres. Le système W.N.S est l'un des outils conçus par l'UPU pour aider les postes et le secteur philatélique à lutter contre ces falsifications."(7)
(6) Cf www.upu.int/fr/lupu/lupu.html
(7) Cf www.wnsstamps.post/fr/about
(8) Bhoutan, Brunei, Centrafrique, Taïwan, Cuba, el Salvador, Gambie, Ghana, Grenade, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Guyane, Honduras, St Kitts et Nevis, St Vincent Grenadines, Sao-Tomé, Trinité Tobago, Venezuela. On lira avec intérêt sur ce sujet quelques pages publiées sur le Web : http://www.pwmo.org/Illegals/what-good-wns-fr.htm
(9) chiffre avancé par l'UPU. Le second l'est par le quotidien "le Mauricien" du 21 novembre 2013
(10) L’Allemand Michel, le Britannique Stanley-Gibbon, l’Américain Scott, l’Espagnol Domfil, le Français Yvert et Tellier l’Italien  Bolaffi, pour n'évoquer que ceux-là.
(11) Il en va ainsi de la Corée du Nord, et de postes africaines en quête de devises

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